Histoire de Vidéon
Vidéon est une association à but non lucratif créée en mai 1988 à l'initiative d'un professionnel de la photographie et de la vidéo. Née à Paris, elle aménage dès 1989 à Ris Orangis en Essonne (France). Parallèlement aux activités professionnelles, de nombreuses actions amateurs et bénévoles ont été menées.
- En 1990, Vidéon propose un premier magazine vidéo local : RIS TOURNE, créé par une équipe composée d'amateurs et de professionnels tous bénévoles. La cassette d'une heure est diffusée par les différents marchands de journaux de la ville.
- En 1991, les bénévoles de Vidéon cherchent à coopérer avec d'autres petites télévisions. Ne trouvant aucun groupement de télévisions entièrement bénévoles, ils fondent le réseau Vidéon. Des correspondants s'associent au projet dans le monde entier. Roberto Rotter de la Commission Européenne en est le premier parrain.
- En 1992, Vidéon s'installe dans ses premiers locaux. Il est accueilli au CAES, Centre Autonome d'expérimentation sociale, pépinière de projets et d'associations. Les productions de films se développent.
- En 1993, Vidéon lance en coopération avec l'association l'Aurige, une première émission régulière thématique: LES SENTIERS D'ISHTAR. D'une durée de 20 minutes au début, le magazine s'allonge à une heure et se poursuit pendant deux ans. D'autres projets d'émissions se préparent.
- En 1994, L'association se développe, grâce à une subvention de la Délégation Interministérielle à la Ville. Le studio se dote de nouveaux matériels et s'informatise. Une équipe de permanents en Contrat d'Emploi Solidarité permet aux bénévoles de multiplier les projets.
- En 1995, Le projet de télévision de proximité à Ris Orangis redémarre. Il se nomme RISTIVI. La diffusion doit se fait par antenne collective et par présentation sur les lieux publics. Une équipe d'amateurs et de professionnels bénévoles se met en place, avec la participation de nombreuses associations locales. Déjà d'autres projets de télévisions se préparent dans les villes alentour, pour un démarrage effectif du réseau Vidéon.
- En 1996, L'association acquiert un système de montage virtuel sur PC grâce à des mécènes industriels. Parallèlement, le projet Ris Ti Vi se développe et plusieurs numéros voient le jour. Des tournages multi-caméras plus ambitieux sont lancés: Forum Im'MEDIA, Cathédrale d'Evry, soirée spéciale Francis Lemarque.
- En 1997, Les projets se multiplient. Outre Ris Ti Vi, une section court métrages se met en place ainsi que l'émission clap'notes et une émission sur Saturne, co-produite avec la Société Astronomique de France , l'Association pour la Création et la Diffusion Scientifique et l'Observatoire de Triel sur Seine. Le réseau s'est également développé avec la mise en place d'un serveur Internet, d'une liste de diffusion et l'acquisition d'un compte Internet par le secrétariat et de nombreux membres. Durant cette année, le potentiel de Vidéoniens augmentent.
- En 1998, Vidéon fête ses dix ans et teste un nouveau concept : la première banque de programmes libres de droits sur Internet. Les films sont protégés par la Licence Publique Multimédia. Il s'agit du premier résultat du laboratoire de recherche créé par Vidéon : le Tomat'Lab.
- En 1999, La banque de programmes libres de droits est lancée officiellement le 1 février. Libération, Le Monde, France Inter, La Cinquième, France 3... Le nouveau service a les honneurs de la presse.
- En 2000, Vidéon déménage ses studios à la Maison du village d' Evry. Une régie et une salle polivalente de 100 m² permettent d'organiser des plateaux multicaméras mensuels. Le Ministère de la Culture donne son agrément à Vidéon comme centre de ressource pour les Espaces Culture Multimédias.
- En 2001, Vidéon signe la convention avec le Ministère de la recherche afin de développer WebcamTV et obtient egallement l'agrément Jeunesse et Sport et se voit financer le Rakoshow. Lancement de la première télévision de proximité sur Evry, Mozaïk TV n°1. Vidéon casse de l'extra-terrestre durant l'été en co-produisant le film de l'association Lune-Rouge, Terminal Damage. Un partenariat se dessine avec la radio "les échos du capricorne" pour une émission "Des mots des maux démocratie"
- En 2002, une équipe de Vidéon part à Madagascar pour filmer le déroulement des élections. Une autre filme le ministre français de la Culture. Le projet WebcamTV se met en place avec un test depuis le Népal, une présentation remarquée sur le salon Narrowcast, un plateau à Lyon pour les vingt ans de Handicap International avec des duplex au Burkina Faso, Sénégal et Nicaragua et enfin, la première diffusion en MPEG4 de bout en bout réalisée dans le cadre d'un Metallomix à Paris. une section infographie et une autre de musique démarrent.
- En 2003, Vidéon fête ses quinze ans et coordonne la première diffusion en MPEG-4 pendant une semaine avec des ECM de toute la France dans le cadre de la fête de l'Internet. L'association obtient un financement de Fond Social Européen pour Mozaïk TV et un autre du programme @lis de la Commission Europénne pour réaliser un Journal International des Quartiers avec des télévisions participatives d'Europe et d'Amérique Latine. Première réunion de production du JIQ à Bruxelles. Pendant ce temps là, une autre équipe part tourner au Mali.
- En 2004, les deux premiers emplois à Contrat à Durée Indéterminée sont créés. Mozaïk TV est diffusée sur le câble de Telessonne et sur la TV par ADSL grâce à Téléplaisance (en plus des casettes, diffusions publiques et diffusions sur Internet). Une émission sur Internet dans le cadre des Netdays permet de mélanger des directs depuis plusieurs lieux en France. Une nouvelle section graff se met en place. Réunion de production du JIQ au Vénézuela.
- En 2005, Vidéon enménage à la cité des artistes avec des bureaux, une salle de montage et une salle de réunion qui sera aménagée pour créer u deuxième plateau. Le projet Polymage qui réunit La mairie d'Evry, l'INT, l'Université, la maison de quartier des Epinettes, les Vidéos des Pays et des Quartiers, Alice Coopérative Concept et Vidéon est accepté par la Datar. Du local, vidéon s'ouvre vers l'international avec une nouvelle section "documentaires internationaux" avec des projets sur Madagascar, Mali, Côte d'Ivoire. Un partenariat avec Viabloga permet de mettre en place des vidéoblogs et de former les télévisions de proximité et les espaces cultures multimédias, avec une présentation au forum des usages coopératifs de Brest. Un nouveau service est en test dans le tomat'lab : "les échanges de vidéos en pair à pair".
- En 2006, le développement des plateaux et plateaux-écoles a permis l'appropriation du participatif et du coopératif par les membres. Vidéon participe également aux festivals (making off à Romorentin, Cinessonne, Imag'essonne) et fait partie des membres de jury. La section "documentaires internationaux" intègre d'autres OSI (organisations de solidarité internationale) avec le Togo et la Mauritanie : Participation à la semaine de la solidarité internationale. Réunion de production du JIQ au Brésil. Service pour le centre de ressource : mise en place de la broadcast machine
- En 2007, un DLA est entamé en vue de pérenniser les financements. Les projets de production continuent autour de Mozaïktv, le JIQ, la section internationale, les plateaux, le temps du libre et la section court-métrage. La mairie d'Evry décide de ne plus continuer le projet Polymage. Au niveau du centre de ressources les formations sur l'encodage pour la mise en ligne des vidéos sont appuyées par la diffusion d'un guide pratique de la video en ligne.
- En 2008, Suite à l'arrêt de polymage, des projets financés et des aides à l'emplois l'association procède à des licenciements et ne garde qu'un emploi de coordinateur et commence à diversifier ses ressources par des formations et ateliers. Vidéon réitère son partenariat avec les transmusicales de Rennes pour une diffusion sous Second Life. Par ailleurs nous avons créé notre monde sous Second Life grâce à Métavers.
- En 2009, l'association traverse des difficultés financières, mais les adhérents décident de continuer les activités en se mobilisant. Vidéon s'associe avec d'autres partenaires pour monter le projet de "Café culture" à Evry. Le centre de ressource continue à mettre à disposition un ensemble de services gratuits.