Adieu Marc
Marc Jeanson, ancien vidéonien, nous a quitté
Marc est pour beaucoup pour l'esprit vidéonien. C'est un héritage particulièrement précieux que nous contiuerons de développer comme il se doit.
"Intello précaire", il a également été un musicien hors pair, un philosophe et un élu municipal qui ose la remise en question.
Quelques photos et articles pour qu'il reste dans nos mémoires.
Quelques textes à sa mémoire sur Sciences Citoyennes et sur le groupe Intelligence Collective de la Fing ; ainsi qu'une éloge de la bêtise qui lui doit beaucoup.
Hommage à Marc Jeanson, par Camille Saïsset
En ces jours où la France s’éveille enfin à la conscience écologique sous les lueurs de la campagne présidentielle, Marc Jeanson nous a quitté. C’était ce 29 octobre 2006, jour du passage à l’heure d’hiver. Peut-être était-il sensible au changement d’horaire, lui qui a soutenu avec intérêt ce premier débat public national sur les problèmes de santé liés à l’environnement animé par Sciences Citoyennes il y a deux ans. Sur un point d’orgue, son cœur a lâché.
Marc était écolo, poète, joueur d’échecs et surtout musicien. Il savait composer dans la vie comme sur son synthé. Et dans la ville faire résonner la douce et fragile partition de dame Nature. Précise, complète et harmonieuse était sa revue de presse qu’il adressait chaque semaine aux adhérents de Sciences Citoyennes. À l’avant-garde étaient ses positions politiques visant la protection de l’homme et de son environnement. « Les élections approchent et un parfum de fleurs des champs envahit nos narines de citadins », écrivait-il à cette même période. C’était en 2001, avant les élections présidentielles qui ont vu la France se lever contre l’extrême droite. Et avant les élections municipales qui l’ont vu se faire élire Conseiller municipal Verts de Ris Orangis (Essonne). Comme il s’y était engagé, il s’est battu avec courage, détermination et sérieux pour que ses idées soient mises en pratique. Mais à cette époque où le problème des banlieues se résout par le stationnement de cars de CRS plutôt que par la recherche d’éclairages apaisants et où l’on tolère les aménagements urbains massacreurs d’arbres centenaires, son combat a atteint ses limites. Avec le blues, il rejoignait la musique.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par Jean-Michel le 17 Déc. 06 |
le 07/04/2007
Repose en paix.
PE
le 12/05/2007
:-( ... souvenirs ... sourires ... merci pour tout, marc, et à un de ces 4. Pensées ... SD